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La MINUSTAH entend renforcer son partenariat avec les autorités haïtiennes

Renforcer le partenariat avec les autorités haïtiennes et les moyens de sécurité sur l’ensemble du territoire haïtien est la principale ambition du diplomate tunisien Hedi Annabi, représentant spécial du Secrétaire général des Nations unies en Haïti.

« Au cours de l’année 2008, la Mission des Nations unies pour la stabilisation en Haïti (MINUSTAH) prévoit de travailler en étroite collaboration avec les autorités haïtiennes afin de renforcer le système judiciaire haïtien et d’améliorer les conditions du système carcéral haïtien très critiquées », a dit Hedi Annabi, le représentant spécial du Secrétaire général des Nations unies en Haïti, lors de son intervention au cours d’un cocktail organisé le mardi 15 janvier 2008, dans les locaux du Centre d’études diplomatiques et internationales (CEDI) à Bourdon.

La MINUSTAH, selon M. Annabi, fait tout ce qui est en son possible afin de soutenir le gouvernement dans l’amélioration du système de sécurité dans les régions frontalières et promouvoir une gestion intégrée de la frontière notamment à Malpasse, Anse-A-Pitres et Belladère, a fait remarquer M. Annabi devant une assistance composée de quelque 200 personnes.

Dans un bilan global de l’année 2007, le diplomate tunisien a fait état des différentes réalisations de la MINUSTAH qu’il qualifie de positives. « En partenariat avec la Police nationale d’Haïti (PNH), la force onusienne a démantelé les groupes de gangs qui opéraient dans la région métropolitaine, faisant baisser le taux de kidnapping et éliminer les quartiers considérés zones de non-droit », a-t-il indiqué, précisant que la MINUSTAH travaille d’arrache-pied afin de trouver de nouvelles stratégies qui permettraient de réduire les actes de kidnapping qui constituent actuellement un défi pour la mission.

Concernant le dossier des soldats sri lankais accusés d’abus sexuels sur des mineures, Hédi Annabi a fait savoir que la justice sri lankaise a entrepris des procédures pénales contre ces soldats fautifs, soulignant en passant que leurs victimes étaient en majeure partie des prostituées.

Pour sa part, le directeur du Centre d’études diplomatique et internationales (CEDI), M. Denis Régis, suggère au gouvernement haïtien de suivre l’exemple de la Tunisie qui, dans les dix dernières années, avait consacré 30% de son budget à l’éducation. « L’éducation constitue la base fondamentale d’une société », a affirmé M. Régis, tout en ajoutant que celle-ci contribue à la construction d’une nation stable et solidaire.

Amos Cincir, Le Nouvelliste

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